6/30/2008

transfert in dubai

Je suis actuellement à dubai en attendant mon avion pour paris. Ya wifi gratos dans tout l'aéroport, j'appelle ça la classe.
Bref.
J'entend du français de partout, c'est horrible. Oui, j'ai bien dit horrible. Le français c'est moche, j'aime pas, je sais pas ça sonne basique et gros beauf pour moi maintenant. J'adore l'anglais, je suis fan, j'adore la culture australienne, les kangourous me manquent déjà.
Ca fait bien une heure que je pleure sans pouvoir m'arrêter, les larmes montent toutes seules.
Je ne veux pas rentrer à Paris, je veux pas.
Les adieux à mes amis d'australie ont été absolument horribles. D'autant plsu qu'ils m'ont offerts pleins de cadeaux pas forcément cher mais qui viennent du coeur, et ça me touche tellement je m'en remet toujours pas.
Je suis tombée aboslument amoureuse de l'australie et de la langue anglaise, tout ce que je veux maintenant c'est repartir. Londres, New York, Los Angeles, Melbourne, sydney.
A priori je pense que la prochaine étape sera New York, mais bon rien n'est fait, il faut que je me renseigne sur les échanges avec l'école d'archi, tout ça.
I have a dream moi aussi, pourtant je suis pas Luther King.
J'ai pris goût au voyage plus que je n'aurai jamais imaginé, et c'est pire pour mon goût de la langue anglaise. J'ai rêvé de devenir fluant, j'ai rêvé de partir en Australie, j'ai rêvé de partir en échange en tant qu'étudiante.
Ces rêves ils me suivent depuis plus de 10ans, et maintenant ils sont réalisé. Et j'aimais vivre dans un rêve. Je suis tombée amoureuse de Melbourne.
Le mieux serai d'avoir une architecture parisienne mais avec la langue et la culture australienne avec. Impossible, biensûr.
J'entends du français de tous les côtés, et c'est comme un cauchemar. Retour à la réalité, en fait.
Je ne suis plus la petite française aux cheveux rouges, je suis la nana ronde aux cheveux rouges. Vachement moins flatteur.
J'aimais cette différence, être la française expatriée, en plus de parler anglais. Ca me faisait sentir un peu différente, je sortais un peu du lot.
A paris, je serai à nouveau comme les autres. Dur retour à la réalité.
Yogesh, mon ami mauricien m'a dit que je n'avais pas besoin de ça pour être différente, je le suis déjà.
ouais, mais là-bas au moins, je la ressentais, ma différence. A paris, je ne la ressens plus. Ou alors si, en devant à nouveau les regards sur mes bourrelets des nanas minces parisiennes, celles qui pensent "ah bah putain, elle s'entretient pas celle-là, aucune volonté".
En australie, personne ne te regarde, ou en tout cas pas comme en France. C'est d'un reposant....
Et aussi, les australiens ont gardé la courtoisie typicly UK.
C'est-à-dire que si tu bouscules quelqu'un, ou si ya un problème dans le tram, les gens s'excusent et se sourient. En France (ou en tout cas à paris) les gens ne s'excusent pas et s'engueulent. Ca va être dur.
Je veux continuer à parler anglais, à entendre de l'anglais, à vivre anglais.
Sauf pour la bouffe.
En rentrant, je me fais une baguette et un croissant (en australie ils sont immondes, ils te mangent même les croissants avec du jambon et du fromage - atroce).
Je vais aussi chez le jap pour profiter de la soy sauce sucrée, parce qu'en australie ya que la salée, que j'aime pas.
Limite j'ai aussi bien envie de me taper des bon escargots de bourgogne, on m'a grave soulée avec, je vais jouer ma française à mort. Après avoir joué la grosse australienne à se taper le paquet de tim-tam. (lol)
Car oui, j'aime la culture anglosaxone, mais au final j'aime être française aussi. Je suis une française australienne. An aussie Frenchie. A Frozzie. (les anglish appellent les français les froggies, rapport aux cuisses de grenouille)

Je vous ferai part demain de mon voyage, les beaufs australiens italiens aboslument atroces autour de moi dans l'avion, et qui sait ce que le prochain vol me réserve comme voisins...
Et également de mes premières impressions du retour à Paris. Je sens que je vais être scotchée par l'accent français (sisi), et l'impolitesse. Mais y'a des chances aussi que des choses qui à la base paraissent insignifiantes me frappent à mort.

Les kangourous me manquent!

6/29/2008

départ.

et voilà.
Mes valises sont faites (elles sont bien blindées je suis bien sûre que j'ai plus que le poid requis je sens...).
Je quitte Melbourne aujourd'hui.
Depuis hier, j'ai cette boule dans le ventre qui ne me lâche plus. Je ne veux pas partir, je ne veux pas... Au secours. Je suis bien ici, je me suis jamais sentie aussi bien de toute ma vie...
Une page qui se tourne, c'est dur. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, il paraît. Je me demande bien pourquoi d'ailleurs... Cette expression est nulle, les bonnes choses ne devraient pas avoir de fin. Surtout celles qui te rendent plus heureuse.

Je vais me taper plus de 24h d'avion, une escale à singapour et une escale à dubai. Je vais être défoncé, je vais plus tenir en place au bout de la 2e escale, super.

J'en ai les larmes aux yeux, ça y est. JE VEUX PAS PARTIR BORDEL.

Je voous souhaite un bon début de semaine, et à mardi...

sexes et autres absurdités bis

Xtina generation porno sur arte
Video sent by STREETREPORTERS_NET

http://www.streetreporters.net
http://www.streetreporters.net
http://www.streetreporters.net
http://www.streetreporters.net

Bon, merci Ralphy, je met donc l'autre vidéo.
Bon euh clairement la nana elle a un gros grain quand même, et d'après ce qu'elle dit au final ce qu'elle a dit elle le pense, quelque part. En moins "cru", mais elle le pense.
Et aussi, on n'a pas la même conception de fidélité ("je couche avec des amis en même tmeps") et de relation longue durée ("pour une durée indéterminée, c'est long quand même!")
enfin bon, elle a pas inventé le fil à couper le beurre quoi.
Ah et puis bon, je veux bien croire que changer ça se fait vite, mais là genre en 6 mois elle aurait changé d'avis du tout au tout? hum.

Enfin moi c'que j'en dis, hein...

6/28/2008

Sexe et autres absurdités

Arte docu
Video sent by GerardManjuy

Je viens de tomber par hasard sur cette vidéo.

Une seul mot : Dingue. Quand j'ai vu ça, je me suis dit que c'était juste pas possible. La nana, elle dit ne pas vouloir être en couple, et voudrait genre ne pas être soumis à l'homme, genre femme fatale et insoumise, genre mente religieuse, à la kim katrall de sex and the city.
Mais en fait nan.
Tout ce qu'elle fait, c'est au final pour le plaisir du mec.
Honnêtement, je trouve qu'elle est encore plus soumise que soumise, c'est-à-dire qu'elle s'est adaptée au schéma masculin du sexe, n'y prend pas plaisir, mais c'est pas grave, c'est comme ça. Je le fais pour le faire, pour le plaisir du mec. "C'est son plaisir qui m'exite". Et toi ton plaisir, tu le prend quand?

Je sais pas ce que vous en pensez, moi je comprends pas et suis limite outrée de voir à quel point cette jolie demoiselle est tombée dans la débauche. J'ai la sensation qu'elle a vécu un truc hyper dur avec un mec autrefois, qu'elle ne croit absolument plus en les mecs et que ce ne sont que des bêtes de sexe, que le sexe est l'unique chose qu'ils peuvent donner.
Car vous noterez qu'à la fin, elle parle quand même de son homme parfait, qu'elle sera mariée et tout. Mais elle ne laisse aucune chance à ceux qu'elle rencontre. Comme si elle n'avait plus aucun espoir en eux. Elle a eu une (très) mauvaise expérience, et elle cherche à avoir le "pouvoir". c'est-à-dire ici (je pense) recevoir du respect de la part des hommes, les contrôler, être celle qui fait mal et non celle qui a mal. Pour ma part, je trouve qu'au contraire elle n'en a aucun.
Je pense que le respect et ne pas souffrir viennent plutôt lorsque le mec respecte tes choix, tes goûts, ta personnalité. Elle elle fait exactement l'inverse et se plie aux désirs des mecs.

Je pense qu'elle pourrait faire un gros cas psy... Non qu'elle soit folle, mais dans ses paroles tu sens qu'un gros connard s'est foutu d'elle et qu'elle tente de prendre sa revanche.

Vous savez ce que j'ai envie de lui dire? Courage ma belle, tu mérites mieux qu'une vie de débauche. Ne laisse pas un connard décider de ta façon d'agir. On apprend de son passé et de ses erreurs, mais ne fait jamais des choses que tu n'as pas envie de faire sous prétexte que ça plaira à quelqu'un. Respecte tes désirs, et les "autres" (ici, les hommmes) te respecteront.


ps : "mais ne fait jamais des choses que tu n'as pas envie de faire sous prétexte que ça plaira à quelqu'un." : comme je suis mal placée pour dire ça! Mais comme je l'ai déjà dit, je suis un bel exemple du "fait ce que je dis, pas ce que je fais".

Circus Oz Promo 2006

Une petite vidéo du cirque que j'ai vu vendredi soir, c'était vraiment énormissime. C'est pas un cirque comme les autres, y'a pas d'animaux... A la place, pleins de gens qui font des cascades, et des mecs trop biens foutus que tu baves pendant 2h =) (et les nanas sont pas mal non plus, mais un peu trop musclées je pense lol)

6/27/2008

vite fait

Joie bonheur je suis débarassée de mes partiels.
Je profite donc à fond de mes derniers jours, et j'ai déjà lâché quelques larmes. J'ai fait mes premiers adieux à certains qui partaient aujourd'hui, et aussi aux chevaux du centre équestre australien où je montais... Dur, dur.
Je ne veux pas rentrer, en fait, je suis bien ici... Mais je sais pas trop si c'est à cause des gens ou de la ville en elle-même... sûrement un peu des deux.
Enfin voilà, je suis pas trop son mon pc, je préfère régler les derniers trucs et profiter de mes derniers instants ici...
Si j'ai 5 minutes, je vous ferai part de la soirée mémorable d'hier soir qui restera dans les anales...
Entre le cirque hors du commun que j'ai adoré, et qu'en plus y'avait un mec du cirque c'était juste une grosse bombe, pleins de muscles de partout, un tattoo entre les homoplates juste comme il faut, et une tronche d'ange en plus. J'ai bavé pendant les 2h de spectacles, j'ai pas pu prendre de photo parce que c'est interdit, je m'en suis mordue les doigts pendant 2h. Juste une bombe, ce mec. Si je trouves des photos sur internet, je les mettrai.
Sinon après le crique je me suis changée et me suis habillée en prostipute, y'a eu le gros pervers du resto (atroce), Lillie et Adam mes deux potes ricains complètement déjantés au bar, avec Oscar qui en rajoute une couche, et moi qui suis un peu joyeuse avec les 3 pauv' gorgées d'alcool que j'ai bu juste pour goûter (mais nan, j'aime toujours pas, mais je tente, je tente), c'était juste énormissime.
Qu'est-ce que ça va me manque tout ça sérieux...
Sans parler que j'adore parler anglais, et que merde le français c'est juste torp simple, trop basique, j'aime pas. J'aime être fluant en anglais. Et ici au moins, quand t'es français, t'es reconnue direct comme une personne romantique tout ça.
En france t'es français bin et alors?
Ici en plus de mes cheveux rouges ma nationalité est une qualité. (enfin presque tout le temps), j'aime dire que je suis française. (même si j'aime pas mon accent).
Voilà. Quand j'ai dit ça à un ami il m'a dit que y'avait pas besoin de ça pour voir que j'étais différente et tout, mais bon.
Bon voilà je vais arrêter là sinon je vais pleurer, je préfère profiter de mes derniers instants ici.

6/25/2008

Les joies du stress et autres gamineries.

Bon, en lisant les commentaires et en relisant l'article ci-dessous, je me rend compte que parfois je réagis vraiment comme une gamine de 15ans.
C'est aussi une grande contradiction chez moi : parfois je réagis comme une gamine, et à d'autres moment j'ai l'impression de réagir comme une maman.
Il m'arrive souvent de regretter l'adolescence, car c'est le moment où tu commences à avoir un peu de liberté, t'es pas encore trop encombrée de boulot, et t'as encore pleins de rêves dans la tête, la vie est encore pleine d'espoir pour toi.
Ce qui n'est plus le cas maintenant.

Alors oui, c'est aussi le moment où tu te tapes la calculatrice sur la gueule, où ton corps est un peu encombrant de partout, tout ça.
Ouais. Mais au moins à ce moment j'avais encore pleins d'illusions, pleins de rêves dans la tête.
J'en ai encore, mais honnêtement je n'y crois absolument plus.
Faire des compèt' d'équitation? Vu mes résultats l'an dernier et au début de cette année, faut pas trop espérer.
Faire des études de batârd? ouais, vite fait hein.
Faire le tour du monde? faut être riche pour ça.
Faire un tour d'Europe à cheval? Pareil, et en plus faut un cheval.
Avoir mon propre cheval? Quand je serai riche. Si je le suis un jour.

Et j'en passe.
J'espérai aussi devenir une nana super bien, super mince, intelligente, qui a la classe, tout ça. Ouais, bin quand je me vois, je me dis que j'me suis vraiment plantée aussi à ce niveau!!!
Je me rend compte que ma vie n'a jamais été décidée par moi-même mais bel et bien par la bonne volonté de mes parents qui m'ont menée à la baguette, en me faisant croire que leurs choix étaient les miens. Sauf ces derniers temps où je commence à me rebiffer. Un peu. Vite fait.

Je suis encore une petite fille dans ma tête surtout par rapport à mes résultats scolaires. Je stress à mort pour mes partiels que je suis persuadée que je vais me planter. Mes nerfs s'usent au fil des années, en prépa ils ont vraiment été mis à rude épreuve, quand je vois à quel point j'étias stressée 24/24, pour tout.
Et là, ça recommence. Hier je suis allée voir mon prof d'hydraulique parce que j'y panne rien à cette merde, et pendant qu'il m'expliquait, j'ai réalisé que je comprenais pas vraiment grand chose et que surtout même si je comprends j'ai la franche sensation que je serai incapable de refaire ces exos moi-même.
Du coup, comme à chaque fois, les larmes sont montées, rien pu faire, j'ai pleuré comme une grosse merde face à un prof ébahi et mal à l'aise, ne comprenant pas ce qu'il a fait de mal. Il n'a par ailleurs rien fait, il était juste absolument adorable.
Tout vient de moi. Ces larmes qui montent sans que je puisse y faire quelque chose, ça m'arrive tout le temps. Dès que je suis stressée, que je perds courage, ou que quelque chose me touche, pouf, elles montent, et je peux faire n'importe quoi elles finiront toujours pas sortir les salopes.
Du coup, après, je me suis sentie encore plus moins que rien et nulle à pleurer comme ça pour rien devant un prof. Une fois de plus, j'ai été plus ridicule que ridicule.
Et ceci m'est arrivé des milliers de fois. Chaque fois j'essaie de me retenir, chaque fois ça finit par sortir sans que je puisse y faire, et la personne face à moi a juste pitié de moi. Et moi j'ai honte, je m'excuse 10 000 fois histoire d'avoir encore plus la honte, voilà.

A côté de ça, je suis celle qui dit à ses potes de pas aller se coucher trop tard la veille d'examens, de leur rappeler de prendre ça ça ou ça, de dire de pas rouler trop vite en rentrant, de pas boire trop, de fiare trop de cochoncetés, tout ça.
Le nombre de fois où j'ai entendu comme réponse "oui maman"... Il fut un temps où ça m'énervait, maintenant je m'en fout, mais bon, voilà, c'est un fait.

Et j'ai aussi toujours été plus matûre que la moyenne. Enfin sauf pour l'école, donc.
Mon entourage a toujours été surpris par mon sens des responsabilités, de l'organisation, des choses biens faites, etc etc.

Quand à l'amour, bin je suis une hybride. Comme je l'ai déjà dit, je garde des illusions de gamines alors que je sais pertinemment qu'elles sont complètement dépassées et fausses. Je garde en tête l'image de la princesse et du prince charmant sur son cheval blanc, mais j'ai aussi la chanson Cendrillon de Téléphone qui passe en fond.

Vous savez de quoi je rêve en ce moment même? (et depuis quelques temps maintenant)
Tout lâcher, partir loin de tout, faire le tour du monde, vivre une vie à l'arrache pendant un temps, apprendre par moi-même, vivre une vie de bohème, et revenir avec la sagesse, la confiance en moi, tout ça. En gros, faire une sorte de voyage formateur. L'Australie m'y a donné goût...
Ou alors tout plaquer et aller vivre avec mes chevaux.

tagage et autres joies des ex.

Bon, connasseee m'a tagguée, va falloir donc que je réponde.


Qu'est-ce que c'est que ce tag? Bin je dois dire 5 de mes contradictions (vous suivez pas hein!). Je dis toujours que je suis un gros paradoxe, donc ça devrait pas être trop dur.

1) j'ai un caractère très (trop) fort, mais j'ai une confiance en moi qui est absolument nulle.
2) Je prône les rondeurs, mais je voudrais toujours être plus mince.
3) Je crois encore à l'amour malgré toutes les preuves qu'il n'existe plus autour de moi.
4) je dis aux autres d'être eux mêmes et de s'assumer, et pleins de trucs biens, que je pense, mais que je n'applique absolument pas à moi-même.
5) Je fais des études de fou, et pourtant je pense toujours que je suis débile et ignorante.

Voilààà, c'est pas joyeux joyeux. Et si je vous racontais ma journée, ça serait pire. Toouuut pleins de contradiction et sentiments moisis et tout et tout. Mais comme c'est encore tout frais que je suis pas remise complètement de mes émotions, je vous en ferai plutôt part demain.


Non, aujourd'hui, parlons de mon ex.
Lequel me direz-vous. (oui bon j'ai pas non plus eu 100 000 ex hein, juste une petite dizaine)
Celui qui m'a larguée alors que j'étais en vacances avec lui et sa famille. (oui rappelez-vous je vous en ai parlé )
Pour vous faire une petite rétrospective, je l'ai rencontré en prépa, il avait (et a toujours) un an de plus que moi, 1m95, blond aux yeux bleux avec les cheveux de 5cm environ (j'ai pas mesuré mais vous comprenez le principe - cf ), beau comme un dieu (il faut le dire).
J'ai craqué au premier regard. Lui aussi apparemment, mais moi je suis aveugle à ce niveau.
Ce cher monsieur se trimballait une réputation de merde, moi sortant d'une histoire particulièrement dure (celui de quand j'avais 18 ans qui m'a larguée pour ma "meilleure amie" cf toujours là). Donc je me suis dit "hum, même si les réputations j'y ai jamais cru, prenons nos précautions".

Donc j'ai laissé filé pendant 6 mois, le temps de m'en remettre. Et puis j'ai découvert à travers une conversation innocente qu'il faisait de la natation depuis un bout de temps, et qu'il y allait encore de temps à autre. Moi toujours sous le charme, et décidée à faire un peu de sport (en prépa le sport t'en fais pas trop trop), au moment où il me suggère d'aller faire des longueurs ensemble, j'accepte. Mais j'y vais avec meilleure amie Blanche-Neige histoire de pas être toute seule parce que je flippe ma mère quand même. Voilà, on nageouille, il est encore plus beau en maillot de bain (même moule-bite, sisi), je suis sous le charme. Puis vint les vacances de février, je pars en vacances avec des potes, et on s'est échangé des milliers de textos.
En rentrant, on se retrouve sous la tour eiffel, premier baiser là, sous la douche chaleur du soleil (on peut pas faire plus romantique...)


Bon voilà, on passe notre première nuit ensemble mais sans sexe (oui j'étais encore pucelle et innocente à ce moment), c'était magique.
Bref voilà.
Ca a été magique pendant 6 mois ensuite. Je lui ai même fait don de ma virginité, c'est pour dire comme c'était magique (à l'époque je croyais encore à toute ces conneries d'attendre 2 mois d'amour avant de le faire, tout ca tout ça)
Il savait trouver les mots, m'a redonné une certaine confiance en moi, moi qui était anorexique les kilos sont revenus en masse mais je m'en foutais royal, c'est pour dire comme j'étais à fond.
J'étais amoureuse comme jamais. Il était l'homme de ma vie, et pourtant cette idée là à la base je l'avais déjà oubliée avec l'ex-ex. Mais voilà, l'amour ça rend con. Surtout moi.


Bref.
Donc au final, il passe ses concours, est pris à l'X (école polytechnique) avec une chance de cocu parce qu'il a planté un oral mais qu'on lui fait repassé parce que c'était trop court et qu'au deuxième coup il l'a géré. (On me l'aurait raconté que je l'aurait pas cru), il me largue après avoir tiré son coup et m'avoir dit je t'aime la veille au soir.
Je me souviens encore de ce moment, il me dit "tu viens on va faire un tour", moi toute contente je suis, on se pose à un endroit censé être sympa (en fait c'était limite des décombres, mais y'avait pas beaucoup mieux tout près et un peu intime). Et là, la question qui tue :
"Qu'est-ce que tu penses de notre relation"
Je peux vous dire que cette phrase jamais je l'oublierai lol. Et bon j'suis pas non plus handicapée, j'ai compris le message vite. Et suis partie en courant ET pleurant. Il est à rappeler que c'était en pleines vacances chez ses parents. Je me suis donc tapé l'humiliation de ma vie en plus d'avoir un coeur brisé, ai pleuré toute les larmes de mon corps en me disant que je suis vraiment une grosse conne, que je suis juste un gros tas plein de graisse, je suis un boulet pour tout le monde (encore plus que d'habitude) et voilà.
On garde contact quand même (vous savez, le "on reste ami").
Pendant 3 mois. Puis plus de nouvelles pendant 6 mois de sa part. J'ai fais "ah ouais, comme d'hab, le "on reste ami" je l'ai eu DMC".Puis un matin que j'étais en cours de français (j'étais passée en spé entre temps), je reçois un texto. Même si le numéro était effacé de mon tel depuis longtemps, je le reconnais entre mille.
Ma remarque? "mais qu'est-ce qu'il me veut ce gros con".
Oui j'avais un peu les nerfs contre lui.
Il s'excuse platement pour le silence, se demande ce que je deviens, me raconte sa vie, était parti 6 mois en polynésie française avec l'armée (oui ya un an de service militaire obligatoire à l'X), s'est fait chié mais s'est tapé trop de polynésienne qui sont tout à fait décomplexée et que les parisiennes sont grave des frigides à côté (notez la délicatesse).

Je lui réponds vaguement et ne donne plus de nouvelles pendant un temps.

Puis un jour il passe à ma prépa pour vendre des places pour le point Gamma (grosse teuf de l'X). Et donc on se croise, on se parle, il me regrette, mais ne veut pas de relation sérieuse. En gros, il me propose un plan cul (entre nous c'était assez chaud qd mm, je me suis vite débridée après le dépucelage :p), je refuse catégoriquement. mais j'avais encore la faiblesse de dire que s'il voulait plus qu'un plan cul (une relation), peut-être j'allais y réfléchir.
Bref il veut un plan Q dc voilà.
Ensuite je le recroise l'année suivante amprs que je suis de passage sur le campus de l'école polytechnique, on parle beaucoup, tout ça, j'ai plus de sentiment, c'est buene.

Et du coup depuis, on se reparle de temps en temps, car il a un certain don pour me parler comme il faut, dire les choses clairement mais diplomatiquement quand même. Il tourne pas autour du pot comme ça m'énerve, mais est quand même délicat. La seule personne au monde que je connaisse qui sache faire ça, à part meilleure amie Blanche Neige.

Et donc (fin de l'histoire), ce matin, on papotait sur msn, me parlait de sa nouvelle copine depuis un an et demi.
Déjà, quand j'ai appris ça ya qq semaines j'ai eu un peu une baffe dans ma gueule parce que j'avais été jusqu'à présent la seule à l'avoir tenu plus de 2 mois. Mon ego en a pris un coup, ya mieux que moi pour lui. (c'était le seul point où j'avais un petit espoir de valoir quelque chose dans ce monde, je me suis vraiment sentie comme une grosse merde à ce moment...)


(après j'ai parlé à Raoul ça allait tout de suite mieux =) )
Mais bon, on a évolué, moi maintenant j'ai raoul et j'en suis tout à fait heureuse. Et puis bon, j'ai réalisé comment je peux être une plaie (enfin je le savais déjà avant mais j'arrivais pas à savoir quand ni pourquoi), bref la vie continue quoi, on est adulte, blabla.
Ouais.

Enfin ce matin il m'annonce qu'il va emménager avec sa copine dans le 5e arrondissement.
MON 5e arrondissement que je veux y vivre depuis 2ans et que je comptais y emménager en septembre.
Alors maintenant, j'ai un dilemne : soit je choisis une autre partie de paris mais celle-là elel était quand même parfaite (métro, sorties, études, tout).
Ou alors je l'évite à chaque fois que je le vois. Ouais.

Ou alors je fais avec, et je fais comme si on était supers potes de la life. En fait avec lui ça pose pas de problème. Mais c'est la copine le pb. Je pourrai pas m'empêcher de la détester quelque part. Ou alors c'est vraiment une fille bien. Mais bon, quand vous pensez aux nouvelles copines de vos ex, vous êtes bien d'accord que vous y penser de toute façon comme étant des connasses. C'est le principe.

Donc je sais pas trop quoi faire.
Vous auriez pas une solution miracle pour qu'il fuit MON arrondissement? (oui c'est le mien)

6/23/2008

Les hommes célèbres de ma vie n°1 - How I met your mother


Bon je suis absolument pas efficace aujourd'hui pour mes révisions, c'est lamentable. J'ai clairement honte. En même temps, l'hydraulique c'est vraiment du caca moisi (pour rester un minimum poli), vous en conviendrez.

En ce moment Raoul est loin, il me manque, et moi je suis un peu en manque de virilité. Comme je ne compte pas le tromper et que je ne vous raconterai pas ma vie sexuelle (qu'elle soit individuelle ou à deux) (elle est de toute façon quasi inexistante en ce moment) (merci les exams), je vais vous présenter les hommes célèbres de ma vie.
Et comme je suis trop généreuse, vous aurez le droit à cette rubrique toutes les semaines, comme je me rend compte que vous aimez bien avoir du pec' sur ce blog.
Et à chaque fois y'aura aussi une jolie fille que j'aimerai bien être comme elle, histoire que ces messieurs hétérosexuels ne se lassent pas. Quand je vous dis que je suis trop généreuse.

Bon, comme je viens de finir la saison 3 de How I met your mother et que je suis grave restée sur ma faim sur plein de niveaux (ted va-t-il réellement se marier? Avec qui? Barney est-il réellement en train de tomber amoureux ou c'est que du pipo? Marshall va-t-il avoir les cheveux encore plus long dans la prochaine saison? quelle sera la couleur de cheveux de Lillie la saison prochaine?), bin je vais vous parler de ces hommes de cette série qui me font quand même bien kiffer, et je vais vous expliquer pourquoi.

Tout d'abord, le protagoniste de la série : Ted Mosby (Josh Radnor de son vrai nom)
Déjà il a pas les cheveux super court, c'est déjà un bon point, j'aime pas les cheveux trop courts. Trop long c'est moche, mais quand c'est en gros entre 5cm de long et les épaules, ça me fait craquer. En particulier si c'est un peu volumineux et/ou bouclé. Cherchez pas, j'ai un peu une sorte d'obsession des cheveux, j'entretiens les miens comme si ma vie en dépendait, et je supporte pas qu'on les touche (ils graissent super vite, j'aime pas qu'on s'essuie les mains dessus!)
Bref donc. Pourquoi je l'aime bien? Parce que :
1) je le trouve super mignon quand même, surtout son sourire
2) ses cheveux (donc)
3) son personnage dans How I met your mother est juste parfait : gentil, attentionné, pas prise de gueule, marrant, calme, architecte. Juste celui qu'il me faut, moi future ingénieure-architecte, gentille, attentionnée, prise de gueule, marrante, grave hystérique parfois.
Dommage que ce soit pas le même dans la vraie vie.




Ensuite, Barney Stinson (Neil Patrick Harris).
Bon déjà, dans la vraie vie, il est gay. Le jour où j'ai appris ça, j'ai dû faire un deuil d'au moins 2h. Vous êtes vraiment trop chanceux vous les homos. Bref.
Donc qu'est-ce qu'il a de craquant? Déjà, il est gay. Donc par définition, pas un gros connard avec les nanas dans la vraie vie. Même s'il est gay, ça ferait un super pote.
Ensuite, il est juste trop craquant tout court, en fait. J'adore son sourire, ses yeux, son corps. Les mecs hétéros feraient bien de prendre un peu exemple sur les gays, parce que plus j'en connais plus je regrette que certains gays ne soient pas hétéro. Jamais l'inverse.En plus dans la saison 3, son personnage prend un peu de coeur et devient un peu moins un gros con, en plus d'être toujours aussi hilarant. Donc voilà. Oui, je suis plus attachée au physique et aux personnages fictifs qu'à la réalité, mais en même temps j'm'en fous parce que ils sont là pour ça, au final. Même si je les rencontrerai un jour quand je serai célèbre, biensûr.


Pour finir, Marshall Eriksen (Jason Segel).
Bon déjà, dans la vraie vie, il s'appelle Jason. J'adore ce nom, me demandez pas pourquoi, c'est comme ça. En tout cas, ça lui donne déjà un point de plus.
Ensuite, même si ce n'est pas le mec le plus beau du monde, il a une tête de gros nounours que t'as juste envie de lui faire un câlin. C'est sûrement lié à son rôle dans la série aussi, m'en fous. Et puis il a enfoncé le clou dans le film "Forget Sarah Marshall" (énormissime) (conseillé en VO)
Et puis le gros plus : il est SUPER grand, et a de super grandes mains (et pieds). Vous connaissez l'adage... Même si la taille ça compte pas, bin si un peu quand même, des fois. Enfin j'ai jamais testé les micro pénis vous me direz. Bref passons.
Au delà de ça, j'ai toujours adoré les mecs grands, parce qu'ils me rassurent grave. Et vous connaissez ma grande instabilité psychologique quand à perdre contrôle face aux choses!



Voilàààà.

Ah oui, j'allais oublier pour ces messieurs :
Lillie Aldrin (Alyson Hannigan, elle a bien grandi depuis Buffy hein... ;) )

C'est le genre de corps que je rêve d'avoir : mince mais avec des seins...


Robin Scherbatsky (Cobie Smulders)

Et voici un avant-goût de celui de la semaine prochaine... (Ne bavez pas sur votre ordi svp)

6/22/2008

pensées diverses.

Déjà, pour commencer, j'ai passé un de mes exams ce matin. Une bonne chose de passée, j'emmerde les poutres, les poteaux, les forces réparties, les stiffness method et autres matrices K, les bar de 24mm de diamètre, le béton armé et autre compression et tension, les moments par rapport au plastic centroid.
Voilà, ça, c'est dit.

Et évidemment, pour fêter ça, je me suis avalée un demi paquet de pod's (des bonbons d'ici trop bons). Je crois avoir compris mon problème.
Dès que quelque chose ne va pas bien, ou en tout cas pas comme je le voudrai, je me rue sur la nourriture. Certains se font des railles de coke, d'autres se descendent une bouteille de vodka, moi je mange.
C'est en quelque sorte la drogue du 21e siècle.


Je perds totalement le contrôle ici, parce que tout est à portée de main. Les bonbons sont partout, tu peux même en acheter chez le pharmacien.
T'as des rayons entiers de bonbons, que tu peux pas éviter parce que de l'autre côté du rayon ce sont genre les produits laitiers, les céréales, etc.
Les compagnies sont des fourbes et font exprès de te faire passer devant pour que t'achètes. L'avantage de la France, c'est que le rayon bonbon tu peux l'éviter, et que t'as pas un étalage de 10km de barres chocolatées à la caisse, t'as en général surtout des chewing-gum.
Enfin bref, ceci ne fait qu'amplifier mon problème, en fait. Mon problème est le suivant : j'ai besoin de tout contrôler. Absolument tout.
Pourquoi ai-je ce besoin? C'est bien simple : je n'ai jamais réussi à faire ce qu'on voulait que je fasse. Je n'ai pas fait polytechnique comme mon père m'a répété pendant toute ma vie (jusqu'à ce que je passe les concours d'école d'ingé), je n'ai pas fait aussi bien que mon frère au bac, je n'ai été première de la classe que rarement au final (toujours 2e ou autre), je n'ai gagné que très peu de compétitions quelles qu'elles soient, je n'ai jamais été mince (sauf pendant ma période anorexique).

Je répète toujours aux autres qu'il faut simplement être soi-même. Je ne l'applique pas à moi. Mon problème est que mon moi-même, je ne sais pas ce qu'il est. J'ai toujours été ce que les autres voulaient que je sois, du coup je ne sais pas vraiment ce que je veux moi. Je me mélange les pinceaux entre ce que je veux et ce que les autres veulent que je sois. Je me suis persuadée toute ma vie que je voulais faire ce qu'on m'a répété qu'il fallait faire. Du coup je ne sais plus.

Pourquoi je me suis ruée sur la bouffe tout à l'heure? Parce que cet examen de ce matin, je l'avais révisé à mort, je pensais gérer, mais j'ai merdé sur certains points... Certains que je savais que ça arriverais, donc ça ne m'a pas déçue, mais d'autres où je pensais gérer et où le trou de mémoire est survenu.
Ne vous inquiétez pas, dans l'ensemble tout s'est pas trop mal passé, je devrai pas avoir une trop mauvaise note.

Mais voilà, ce n'était pas PARFAIT. On m'a soûlée toute ma vie avec la perfection. Ma mère m'a reprochée toute ma vie d'avoir les traits de caractère de mon père, mon père m'a toujours reproché de n'avoir que 18 au lieu de 20, ou d"avoir toujours 10kg de trop.

Et je ne vous parle pas de mes grands parents (maternels ou paternels). Par exemple mon grand-père m'a déjà sorti plusieurs débilités du genre "si il y a du chômage en France, c'est à cause du travail des femmes" ou alors "une femme ne peut avoir un travail et élever correctement des enfants, sa place est à la maison". Tout un programme.
On en tient tous une bonne grosse couche dans la famille.

Enfin bref. Tout ça pour dire que du coup moi au milieu de tout ça, il faut que je creuse ma place. Que je sache où me placer. Que j'arrive à trouver ce que je veux, que je ne sois pas trop dure avec moi-même. Parce que le problème est là, je suis plus exigente avec moi-même que je ne le serai avec personne d'autre.

Et le fait que je foire mon régime me fait encore plus sentir nulle et moisie de l'intérieur et de l'extérieur, parce que une fois de plus j'ai perdu contrôle...
Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai été anorexique... Mon corps, je le contrôlais. C'était même la seule chose que je contrôlais. J'étais à fleur de peau, mes émotions étaient décuplées, j'étias insupportable.
Mais je contrôlais enfin quelque chose dans ma vie.
Je l'ai perdu.
Et maintenant, je suis juste en pleine dérive. Dans ma tête, j'ai deux moi : celle qui veut se battre pour devenir ce qu'elle est, et l'autre qui la rappelle à l'ordre à chaque instant pour être celle qu'on veut qu'elle soit.


Je me battrai jusqu'à ce que mort s'ensuive pour la première. Mais pour le moment c'est plutôt la deuxième qui gagne. Heureusement, la première commence à prendre de la puissance. C'est ce qui me donne la foi (comme Ophélaïe, sauf que moi c'est pas dieu qui me la donne). Mais honnêtement, il me tarde de rentrer en France pour retourner voir ma psy. J'ai besoin de parler, et ici, je ne peux me confier à personne, absolument personne. Les rares fois où j'ai tenté de parler, on m'a jugée. Alors je ne parle plus. Et du coup, je commence à tourner en rond, j'ai fait un grand pas, mais j'arrive à un deuxième cap. Seule ma psy me fera passer ce cap, sans quoije suis encore coincée pour des années.

Même raoul en a marre de mes plaintes, comme quoi je devrai me reprendre en main, tout ça. Je l'ai tellement entendu celle-là. Arrête de te plaindre, bouge toi ton cul. Le problème c'est que ce ne sont pas des plaintes portant sur une bosse à la tête. C'est bien plus profond que ça. Mais ça personne ne le comprend. Et si je me plains tant (c'est inconscient, mais je commence maintenant à m'en rendre compte), c'est parce que justement j'ai besoin d'une oreille, j'ai besoin qu'on me reconnaisse pour ce que je suis, et non ce que les autres veulent. je recherche la reconnaissance chez les gens. Je n'en ai pas pour moi-même, alors je recherche des indices chez les autres.

C'est stupide, mais on fait ce qu'on peut. Je fais ce que je peux. J'ai la rage de vaincre ce mal-être qui me bouffe de l'intérieur depuis toujours. J'ai au moins une qualité : j'ai un caractère fort, une volonté hors du commun, et en général, quand je veux vraiment, je peux. Et je me bas pour.
Ce qui mène à la conclusion que l'idée de maigrir, je ne la veux pas vraiment, c'est juste que j'ai la sensation que je me sentirai mieux dans mon corps (quel souvenir délicieux j'ai de quand je découvrait que j'avais perdu 2kg ou que je rentrai dans du 36 du temps de mon anorexie...). Ce n'est clairement qu'un mensonge, mais quand on est désespérée on croit à un peu tout...




Bon voilà. Encore un post pas très drôle. Je m'excuse pour ça. Mais en fait, non. Parce que voilà, il faut que j'arrive à passer au delà de ce que les gens veulent, et de faire ce que je veux moi.


Ecrire sur ce blog me permet de poser mes idées, de les organiser. Tous les coups de gueule que je peux poster, au final ça me met les idées en place dans ma tête. Celui-là m'a aidé.

Bon voilà, pour finir quand même sur une note plus drôle (ou pas), connasseee m'a taguée la fourbe, donc je dois écrire 5 de mes contradictions. Mais en fait, j'ai pas envie, ce sera pour demain. Et si vous vous en trouvez dans la lecture de ce blog, je serai ravie que vous me les disiez, tiens! Je vois pas pourquoi ce serait à moi de faire le boulot ;-)
Edit de 20min plus tard : Je me demandais, est-ce que ça changerait quelque chose si je mettais ma tronche sur ce blog? Voir même, tout mon corps? (pas nu, hein)
Je sais pas, j'ai un peu peur des remarques du genre "ah mais en fait t'es pas grosse arrête de te plaindre blablabla". Je préfères parler librement et qu'on croit que je suis une grosse obèse de 150kg, que de mettre ma tronche et qu'on me juge dessus. Car oui, le physique joue un rôle prépondérant dans n'importe quel relation : amicale, amoureuse, hiérarchique, etc. Le physique change tout. Et ça m'emmerde.
Et demain, en plus des 5 contradictions, les célébrités de ma vie. Entre autre les hommes. On en bave déjà d'avance.

6/20/2008

Révisions, et autres questions existentielles

Mon examen est lundi matin, je révise mais je suis trop lente, je m'arrache les cheveux, j'aurai jamais tout ça dans ma tête d'ici lundi... Je me shoote au thé vert avec du lait (à l'anglaise, suis pas en australie pour rien) (c'est surtout que sinon le thé j'aime pas), non seulement pour éviter de me jeter sur la bouffe, mais aussi pour tenter de traiter doucement ce p*t**n de rhume de merde que j'ai depuis hier (forcément).

Ce qui ne m'a pas empêché d'aller monter à cheval ce matin (faut bien décompresser). J'ai racquée en taxi pour rentrer pour éviter de perdre des heures dans les transports pourris australiens, le mec comment il m'a carotte laisse tomber. Enfin bon j'peux pas dire grand chose, si? On peut refuser de payer un taxi, ou contester le prix? Je me demande tiens.

Bref.

Je réalise aussi que dans une semaine et 2 jours je suis de retour en France.
Et que je vais devoir dormir chez mes parents toute la semaine, ça ne m'enchante pas trop. Et j'aurai le pompon le samedi suivant avec réunion de famille pour les 30ans de mariage de mes parents. Ca va être joyeux encore je sens.

J'ai découvert des choses par rapport à certaines personnes de mon entourage que je n'aurai pas dû découvrir, et ça me fout parfois très mal à l'aise.

Enfin bon. Après tout, c'est pas ma vie. Mais comment ça vous casse un mythe...
Le jour où j'ai découvert ça, c'était il y a un an, et tout le modèle de mariage qu'ils représentaient s'est effondré d'un coup. Quand je vous disais que je suis une grande romantique désenchantée, ça a contribué à mon désenchantement. Ils avaient été jusqu'à ce moment la preuve que l'amour ça peut durer plus que 10ans. En 2sec tout s'est écroulé. Je n'ai rien dit à personne. C'est leur vie pas la mienne. Si on ne sait pas, c'est qu'ils ne veulent pas qu'on sache. Alors je n'en ai jamais parlé.

C'est assez bizarre à quelle point je veux croire en l'amour et qu'à chaque fois y'a toujours un truc pour me casser. Les deux fois où j'ai été amoureuse (en plus de Raoul), je me suis fait lâchée comme une merde, une fois pour ma (soi-disant) meilleure amie qui m'a d'ailleurs menti pendant un mois avant que je découvre le pot aux roses (je ne lui ai d'ailleurs plus jamais reparlé, d'autant plus qu'elle disait que notre amitié était ruinée par ma faute - oui oui biensûr), ensuite un autre avec qui c'était vraiment passionnel, et qui m'a largué du jour au lendemain (après avoir quand même tiré son coup une dernière fois), en pleins vacances avec sa famille... L'humiliation la plus totale, surtout uqand tu fais ton sac, que tu te casses, et que c'est la belle-mère de ton ex qui te ramène à la gare, toi qui pleure comme une madeleine, et elle qui tente vainement de te réconforter en te disant que tu en trouveras un autre...

Enfin j'ai été amoureuse avec un autre, mais ça n'a duré que 3 mois, l'amour est mort dans l'oeuf comme on dit, faute à mon instabilité mentale. Mais cette partie là, elle est entièrement de ma faute, donc je n'ai pas eu vraiment de déception, à part m'en vouloir pendant quelques temps au début... Avant de rencontrer Raoul ;)
Ah et aussi quand j'étais en 4e, un bon coup dans ma gueule aussi : Un mec de mon club de natation en 4e. J'étais folle de lui, mais trop timide pour lui dire. La solution? La lettre d'amour enflammée. Sauf que le mec a fait genre il l'avait pas reçu, puis a fait genre l'avait reçu mais n'arrivait pas à lire mon adresse pour me répondre. Et moi, naive comme pas deux, j'en renvois une en écrivant de ma plus belle plume mon adresse. Au final, tout le club de natation a pu lire la lettre (il l'a montré à tout le monde), et moi j'ai ramassé ma dignité quelque part au fond de la piscine. Plus jamais j'ai écrit de lettre d'amour depuis (en fait c'est faux, mais l'autre s'est aussi avérée être un échec, j'ai pas tenté une 3e fois). Ce fut ma première désillusion amoureuse.

Bref, du coup j'ai peur, et chaque jour loin de Raoul me fait flipper qu'il me trompe. Même si je lui fais confiance, il est beau et bien foutu, les nana l'apprécient bcp, donc un verre de trop, on s'oublie et pouf grognasse en profite...


...


Enfin bref, restons positifs =) POSITIVONS! (je tente de me persuader là)




Tout ça pour dire, je m'obstine à croire en l'amour tout ça, mais n'est-ce finalement pas une grosse blague?


Parce que franchement, quand je vois certains couples qui vivent ensemble depuis des années mais qui agissent comme s'ils étaient divorcés (chacun ses activités, chacun de son côté, au repas silence de mort limite...), j'ai un peu tendance à me dire que 30 ans de mariage c'est bien joli, mais c'est surtout un gros mensonge...

Bon, sur ces questions existentielles, je retourne à mes révisions. (hummm joie bonheur)
(Ci-dessous, mon bureau bien en bordel...)

6/19/2008

Les joies des régimes

Et oui, voilà, un régime de plus qui tombe plus ou moins à l'eau.
Je m'explique : ce week-end entre pote a été ponctué de junk food. Bin oui hein, un week-end entre potes sans bouffer de la merde, c'est pas vraiment un week-end entre potes. Surtout quand il est fait à la one again. (ou à l'arrache, si vous comprenez pas l'expression à la one again, qui est pourtant frenchy).
Donc bon, je m'étais dit que je faisais une pause le temps du weekend et que je me remettrai dans les rails en rentrant.
Que nenni.
De retour ici, j'entame mes révisions à fond pour mes examens de la semaine prochaine.
Ce qui fait que, évidemment, je suis stressée.. Donc les premiers jours, ça me coupe l'appétit.
Ce qui en soit en période de régime n'est pas plus mal. Mais le problème, c'est que chez moi, ça ne dure pas.
Et donc, hier, j'ai craqué.
Mais bien comme il faut hein, c'est pas un petit écart. C'est un bon gros écart des familles.
Le midi : lasagne et un paquet entier de Tim-Tam avalé, et hier soir en allant voir le film The Happening (dont je vous ferai un speech sûrement demain, parce qu'il est vraiment bon), bin j'ai avalé une glace ET un paquet de m&m's, qui ont d'ailleurs constitué mon repas complet... J'avais pas mangé avant parce que ma chère maman m'a appelé juste au moment où j'alalis à la cuisine, et après bin il était temps de partir.
Ma mère a le don pour m'appeler juste au moment où j'ai pas le temps. Absolument à chaque fois, elle m'appelle au moment où j'ai pas le temps. J'ai le temps avant, après, mais quand elle appelle, non.
A croire qu'elle a le flair.
Et puis en général elle me parle de choses dont limite je m'en fous complètement, tel que la maladie du chat du voisin, ou alors que la fille de machin (que je connais à peine de vue) passe son bac en ce moment et est très stressée.
Ca me fait une belle jambe tout ça.

Enfin bref.

Donc voilà, régime tombe à l'eau, merci révisions, merci stress qui me fait bouffer de la merde.
Donc je vais au moins tenter de manger plus équilibré que la dernière période de taf intense, mais c'est pas gagné, sachant que vu la quantité de taf que j'ai j'ai pas le temps de cuisiner correctement. (Mais j'ai du temps pour taper un article sur ce blog... Cherchez l'erreur...)

En plus, pour couronner le tout, je commence à être enrhumée à 3 jours des examens. Normal. J'adore.
Et j'ai trop de mal avec mon taf, je comprends les exercices mais je suis incapable de les refaire par moi-même. Ca n'aide pas pour le stress, vous en conviendrez.
Parfois je me dis que je ferai mieux d'aller vivre en autarcie complète sur une île déserte avec mes chevaux et mon homme. Pas de problème d'études, pas de problème de poids.
Ou alors juste me reconvertir en prof d'équitation, un rêve de gamine. Dans ce cas, adieu vie mondaine, adieu salaire avec 4 chiffres. Mais bonjour passion et sûrement plus de confiance en soi (qui va avec mon problème de poids). Enfin c'est même pas dit que ça me plaise.

Vous auriez pas une solution magique, non?

6/18/2008

Great Ocean Road

Donc voilà, comme promis, un petit résumé de mon trip à Great Ocean Road.
En gros, ce fut épique, pleins de choses à voir, de magnifiques vues, des paysages qu'on ne peut voir nul part ailleurs...
Comme je disais en revenant de Tasmanie, le charme de l'Australie est entre autre sa diversité de paysages.
Admirez par vous même :

un wallabie =)
Un émeu :
Les 12 apostles, LE truc hyper connu de Great Ocean Road.
Un des nombreuses magnifiques plages qu'on peut longer...

Un arbre immense, qui doit faire genre 50m de haut, absolument impressionnant, c'est moi devant, je ressemble à un playmobil...
Le haut de l'arbre :

Ces arbres sont tellement grands que on peut passer dessous, entre les racines...


notre voiture de ouf :Les frites douteuses du KFC :



Sinon, nous étions 5, Lillie, Adam, Hong, Heather, et moi. J'étais la seule dont l'anglais n'était pas la langue maternelle, mais je m'en suis rendu compte genre tout à l'heure lol comme quoi la langue n'est plus une barrière pour moi.

Hong, j'ai cru qu'elle était chinoise, je sais pas pourquoi. Quand elle m'a dit qu'elle était des US (comme Adam et Lillie), j'ai tenté de faire une blague en disant "ah c'est pour ça que t'as un si bon accent!". Bide.
La demoiselle n'a en fait absolument aucun humour et une estime de soi bien trop élevée à mon goût. Et que ça soit bien clair, ça n'a rien à voir avec le fait qu'elle soit ricaine, sur le coup.
Genre, elle disait "ouais les italiens c'est trop des chauds bouillants ils te touchent de partout et ont clairement trop d'idées derrière la tête". Euh, ah bon? "oui, ils te touchent de partout et te font des compliments tout le temps, c'est horrible".
...
...
Hum. Alors. Tu sais, toucher le bras ne signifie pas "j'ai envie de toi", en tout cas pas en langage des européens latins tels que français, italiens, espagnols, etc.
Toucher le bras signifie "hahaha tu es drôle", ou "aller viens" ou juste on l'effleure par erreur.
Le pire c'est qu'elle ne voulait pas me croire...
Je lui ai dit que même parfois, toucher le genou pendant genre 1sec ne veut rien dire. J'ai eu le malheur d'agrémenter mes propospar un exemple d'effleurement de son genou, elle a fait un bon de 10 km. Je suppose qu'elle a cru que j'étais lesbienne et que je voulais coucher avec elle...
Je comprend que les sociétés anglo saxonnes refusent tout ce qui est contact (encore que les ricains ils aiment bien le hug, même entre mec, il me semble, mais bon). M'enfin bon c'est pas une raison pour croire que c'est partout pareil et que dès qu'une personne te touche c'est pour te dire qu'il veut te sauter.
Et j'avais beau dire n'importe quoi, elle ne voulait pas m'écouter.

Ceci s'est passé dans les 5 premières minutes de notre voyage, et entre elle et moi ça a toujours été ce genre de conversation : dialogue de sourd. Je lui explique les moeurs européens, elle ne veut jamais me croire. C'est vrai qu'elle qui est originaire du vietnam, qui n'est venu à Paris qu'une semaine dans sa vie, qui vit aus states et qui fait ses études en Suède sait mieux les moeurs latins qu'une Française. No comment.
Elle a fait sa grosse chieuse pendant absolument tout le voyage, à jamais être contente, voulait jamais manger là, là ou là, c'est trop cher, ya pas ce que je veux, c'est pas bon, blablabla...
T'as un peu envie de la frapper parfois.
Le pire je crois, ça a été quand je suis passée du siège arrière au siège conducteur parce que j'avais envie de tester la conduite à l'anglaise. Nous étions dans une voiture type Laguna, avec 2 sièges et demi à l'arrière, en gros, et elle était au milieu. (t'es mince, t'assume).
Quand je me suis cassée et que Adam a pris ma place, voici la remarque pleine de gentillesse qu'elle a faite :
"aaahhh enfin un peu de place".
rire général, moi je ris jaune et je me pense "salope, tu perds rien pour attendre".
Oeil pour oeil, dent pour dent, elle s'est mangé quelques remarques du même genre pleine de gentillesse sur la fin du voyage. Nan mais sérieux, faut pas se foutre de ma gueule.
Et ne croyez pasqu'elle prenait sa revanche par rapport à la blague sur le bon accent, je l'ai dite après qu'elle ait sorti ça.
Et puis aussi, quand je conduisais, madame a décidé que finalement, elle allait se foutre à la place passager à côté du conducteur (moi), qui était jusque là occupée par heather, la seule qui sait conduire à droite et qui donc faisait le copilote.
Elle me disait genre toutes les 5 mins des remarques inutiles à souhait, genre "ouais j'ai la science infuse et je sais mieux conduire que toi alors je commande".
Ouais.
Enfin elle nous a fait planté de chemin 2 fois, a dit elle-même qu'elle n'aimait pas conduire, et ne sait conduire qu'à droite. J'adore quand on me donne des leçons alors qu'on sait pas de quoi on parle, j'adore.

Enfin voilà, y'a eu des baffes qui se sont perdues, mais en soit sinon c'était bien sympa.
L'expérience de conduire à gauche est à faire. C'était une voiture automatique, j'vous raconte pas le nombre de fois où j'ai voulu changer de vitesse dans le vide.
Ou alors, le clignotant et les essuies-glaces étant inversés, le nombre de fois où j'ai déclenché les essuies-glaces pour tourner...

Un voyage mémorable, on a bien tripé, un petit bémol l'autre grognasse (elle s'est calmée après quelques remarques bien cinglantes de ma part), mais sinon c'était vraiment énorme.

6/17/2008

Shoes

en attendant un résumé de ouf de mon trip à great Ocean Road accompagné de photos de batard (oui, c'est encore méga beau, j'adore ce pays), je vous fais découvrir (ou pas) cette chanson trop délirante que mes amis ricains qui m'accompagnaient dans ce voyage m'ont fait découvrir.
J'adore.
VIVE LES POMPES

6/14/2008

soirée masculine

Hier soir, je suis allée voir un match de rugby opposant les wallabies (équipe nationale australienne) et l'Irlande.


Evidemment ce sont les wallabies qui ont gagné, vu que j'étais pour eux :p



Bon.
J'ai donc mâté du muscle et du cul de rygbymen pendant 1h30, c'était cool. Bon certes j'étais un peu loin, mais l'écran géant a rattrapé la chose =)

nan ils étaient pas fringués comme ça, mais bon, vous comprendrez bien que cette photo était indispensable...
Et puis je commence à vraiment comprendre les règles du Rugby (c'était vraiment pas gagné au début), et du coup j'apprécie de plus en plus le jeu aussi.
J'ai pu voir la différence entre un match de niveau national (j'avais vu un match entre l'équipe des Melbourne Storm et de je sais plus quelle ville) et un match de niveau international. Ya pas photo, en fait.

Je tiens à faire remarquer d'ailleurs que le premier essai marqué par les wallabies (par le grnad Lote Tuqiri, l'équivalent de notre Michalak français) était mythique.
Bon par contre, après avoir étudié les tronches des wallabies, nos français sont quand même vachement plus beaux de tête. Enfin ce ne sont que mes goûts, vous me direz.

eux is sont quand même plus craquant que Taqiri...


Par contre niveau corps, c'est la même chose. Miam. Bref passons.


Bongouur, vous avez besoin d'un coup de main? enfin je veux dire, besoin d'aide?
huhu



C'est amusant parce qu'au final y'a vachement de nanas aux matchs de rugby, presque plus au rugby qu'au foot si ça se trouve. Et l'ambiance est vachement meilleure. Les supporters irlandais et australiens sont mélangés, et tout le monde s'en fout, on va pas se taper usr la gueule pour ça. Pourtant, la bière coulait à flot, croyez moi.

Ah oui et aussi, mes cris (bin oui, faut bien encourager) variaient entre "COME OOOON", "ALLLEEZZZZZZZZ", "What was THAT????", "nan mais c'était quoi cette MERDE làààà???" (oui j'étais complètement dedans)
Mon pote mauricien avec moi ça le faisait marrer, parce que des fois du coup ça donnait un mélange des deux :
com-lez ou all-on, what was cette merde, etc.
Quand t'es dedans, des fois tu fais pas gaffe à ce que tu dis.
En tout cas, un chose est sûre : à mon retour en France, j'irai voir un match de Rugby de l'équipe de France, croyez-moi.

Et aussi, si Raoul me largue un jour, il faut que je me tape un rugbyman, même si c'est que pour une nuit.

j'arrive j'arrive =)

ça, c'est dit.


Ensuite, je suis allée retrouver des amis australiens que j'avais pasvus depuis longtemps. On était dans un bar. Forcément, toutes les nanas étaient habillées en prostipute, moi j'étais en jean basket (ouais tu vas pas à un match de rugby habillée en prostipute, à moins que tu veuilles te les peler pendant tout le match).
Cherchez l'erreur. Bref.

Bon déjà les bars c'est cools, mais c'est mieux quand la musique est pas forte et que tu peux parler avec tes potes. Parce que déjà en français, c'est chaud pour comprendre, mais alors en anglais, c'est pire. En gros, toute la soirée ça a donné ça :

ami australien : "..."
moi : "SORRY???"
ami australien : "HOW ARE YOU??"
moi : "TOMORROW!!!"

No comment. Et ça marchait dans l'autre sens. Mine de rien, c'est vachement dur de crier en anglais.
Donc du coup, on était tous ensemble mais on ne parlait PAS. On regardait les gens danser, la télé (match de foot Chine-Irak, le pire match de tous les temps), nos pieds, nos verres, point barre.
Je tentais de regarder le groupe chanter, mais y'avait un mec moche juste devant, à force il a cru que je le mâtais lui (il m'a fait un signe de tête), du coup j'ai plus regardé le groupe. Suis pas morte de faim, merci, je ne drague pas des gens avec qui je ne peux pas parler (en fait je drague jamais, mais c'est autre chose).
En gros, on se faisait grave chier.

Y'avait une piste de danse et un groupe qui chantait de la merde. Donc qu'à cela ne tienne, allons danser sur de la merde!!!
Bon ça m'a soûlée en 2 min, surtout que les chansons moi j'en connaissais que la moitié. Et puis elles étaient toute habillées en prostiputes, moi avec mes basket et mon jean j'me sentais un peu à côté de la plaque...

Alicia, ma copine australienne donc, a finit par réellement s'emmerder et est allée papoter avec les mecs de la table d'à côté (moches).
Elle a dansé avec un, en hop en 2sec c'était emballé (si je puis dire).
Une fois qu'elle lui a roulé une pelle et chopé son numéro, on s'est barré. Au-delà du fait qu'ils allaient rater leur train, la pelle avait pas été bonne vu qu'elle s'est ensuite essuyé la bouche.
Bon appétit biensûr!

Il n'empêche que j'ai été particulièrement scotchée par son culot. Je sais pas si c'est la façon australienne d'aborder les gens, mais moi perso j'aurai jamais le courage de faire ce qu'elle a fait.
En même temps j'ai jamais eu beaucoup le courage d'aborder des gens que je ne connais, sauf situation extrême (paumée de chez paumée, en vacances en colo que tu connais personne, etc).
Cette soirée a été bizarre, mais au final je me suis bien amusée.

aller une petite dernière pour la route =)