1/18/2009

I have a dream...

Non, je ne me prends pas pour Martin Luther King. Mais ça m'empêche pas de rêver.

je rêve qu'enfin ce monde prouve qu'il vaut quelque chose.
Je rêve de pouvoir enfin penser que ma vie sert à quelque chose.
Je rêve qu'il n'y a plus d'injustices, de guerres, de morts injustes dans le monde.
Je rêve d'un monde meilleur.

... Mais,
Je rêve aussi de ne plus complexer.
Je rêve aussi de monter à cheval tout le temps.
Je rêve aussi de réussir tout ce que j'entreprends.
Je rêve aussi de ne plus avoir de partiels.
Je rêve aussi d'avoir des bonnes notes à tout ce que je fais (surtout quand j'ai bossé comme une folle)
Je rêve aussi de ne plus jamais être déçue.
Et de ne plus décevoir.

Je rêve d'être extrêmement cultivée, et ce dans tous les domaines.
Je rêve d'être quelqu'un d'intéressant.
Je rêve d'être quelqu'un d'intelligent et rafiné.
Je rêve de ne plus être entourée de gens hypocrites et connards.
Je rêve de retourner en Australie où tout me paraissait si évident.
Je rêve de faire un bon job, bien payé, qui me plaît.
Je rêve d'arrêter les études.
Je rêve d'avoir une vie épanouie.
Je rêve que les choses soient simples.
Je rêve que les gens arrêtent de juger sur l'apparence.
Je rêve d'une famille moins prise de tête.
Je rêve d'être quelqu'un de bien.
Je rêve de tout envoyer en l'air.

...

Mais ça ne reste que des rêves, et je ne suis rien.


Lui, par contre, il était quelqu'un.
Et je me rend compte, qu'en bientôt 40ans, les choses ont certes évolué, mais tellement peu par rapport à ce qui aurait pu être fait...
Nous récupérons un monde toujours un peu plus pourri, nous la nouvelle génération, et soit nous nous battons dans l'espoir improbable de réparer les fautes de nos prédécesseurs, soit nous restons immobiles parce que de toute façon, la cause est perdue...
Soit tu penses à tes propres rêves, soit tu penses au monde, mais il apparaît que penser aux deux est de plus en plus incompatible.
Nous, occidentaux, sommes très égoïstes, mais il est quand même important de relever qu'un certain malêtre nous habite, nous, la jeunesse. Il subsiste et s'ancre de plus en plus. On cherche de plus en plus à oublier la réalité, par des artifices diverses : jeux vidéos, blogs, drogues...
On voit notre monde s'écrouler, et on aimerait faire bien. Mais quelles sont les solutions? Quels choix faire face à un entourage étouffant enfermé dans son petit confort, face à des gens fermés à toute forme de différence? (mais qui se prétendent pourtant ouverts...)

Je me sens tous les jours plus inutile et égoiste, et pourtant je voudrais tellement bien faire...

Il avait un rêve, mais qu'en est-il aujourd'hui...



discours prononcé sur les marches du Lincoln Memorial pendant la Marche vers Washington pour le travail et la liberté à Washington DC le 28 août 1963.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Je rêve d'arrêter de faire de la merde.

On monte un club ? Une association ?

Je plaisante mais je suis comme toi ma poule... T'inquiètes ça ira ! Surtout si tu peux repartir l'an prochain (unbelievable !!!)