3/08/2009

Dream about something else, something different...

C'est bizarre comme sensation.

Cette sensation de ne jamais être satisfaite. De se voir toujours plus heureuse autre part, avec d'autres personnes, d'autres activités. Ou alors de rêver du passé, comme si c'était mieux avant...
Comme si au lycée, je n'avais pas de problème, comme si mon lycée c'était comme dans le film Lol. J'ai la sensation d'être passée à côté de ma vie jusqu'ici.
Sensation que je n'ai pas vécu mon lycée comme j'aurai dû, que je ne l'ai pas vécu à fond. Que je ne me suis pas assez amusée.

Et j'ai encore cette sensation. D'être passée à côté de ma vie d'étudiante, à toujours vouloir bosser, réussir. A toujours stresser. Me dire que si je ne vais pas me coucher et dormir correctement, je me planterai. Qu'il faut que je prenne de l'avance.

J'en ai marre de stresser pour les cours. J'en ai marre de devoir dire non à des soirées, à des amusements et détentes diverses pour seule raison ces putains d'études. J'en ai marre de devoir bosser avec des gens pète couilles, qui veulent imposer leur loi sans écouter les autres. (ça va falloir que je m'y fasse, par contre).

J'ai un peu un gros ras-le-bol général, juste envie d'me barrer en Australie pour vivre détendue, comme il me plaît. Avoir des cours pas stressant (ou pas trop en tout cas) avec des profs sympa. Parler en anglais, me sentir moi, me sentir différente. Retrouver ce bien-être que j'avais pu atteindre en étant là-bas.

Je me sens mieux ici en France, mais il n'empêche que je n'arrive pas à être comme j'ai été là-bas.

j'ai peur que de repartir à l'étranger ne sois qu'une fuite, que je recherche ce que j'ai atteint en Australie sans vraiment y parvenir. Que je ne repartes pas pour de mauvaises raisons.

J'ai posé mon dossier de candidature vendredi. Je n'ai pas demandé San Francisco finalement. Tout simplement parce que comme c'est une école d'art, le prof nous a clairement dit qu'il n'y enverrait pas des gens avec une formation d'ingénieur. Et que Oxford était bcp demandé, donc que si on le mettait en 2e choix c'était mort pour y aller...

Donc voilà.
J'ai finalement demandé Oxford, Bristol, et Edimburgh en 3e choix. On verra bien. J'dois avouer que moi je veux juste repartir en Australie, le problème c'est que j'ai pas l'argent pour me payer et le billet et les frais de scolarité hors de prix...

Je rêve d'ailleurs, je rêve de partir et de vivre des choses, des expériences, voir pleins de choses.

Mais l'argent, toujours l'argent, rien que l'argent.

Je suis fatiguée de tout ça.

je rêve que ma vie soit un film, qu'il m'arrive pleins de choses, des choses bien, des choses moins bien, des rebondissements, ...
j'ai un besoin d'action dans cette vie morne, routinière, sans intérêt ni but.

Les seules choses qui m'y attachent sont toujours les mêmes, Raoul et Poney d'Amour...
Mais même ça en ce moment ça va pas super.

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Ma choupinette, tu veux ouvrir un magasin Padd avec moi ? Pas de stress, ça sentirait bon le cuir autour de nous toute la journée, et on pourrait s'installer loin de Paris et de la grisaille ambiante (y compris des gens qui font la gueule).

Anonyme a dit…

Tu es consciente quand même que tu as plus de chance que beaucoup de gens ?
Je sais que ce n'est pas une raison pour aller mieux, mais relativiser parfois ça aide.
Je veux dire, tu es partie 6 mois en Australie, tu as fait un stage à la Réunion, île où tu es retournée pour les vacances de Noël, et tu es allée skier en février. Et tu fais du cheval.
Bon, alors ok toi tu es juste étudiante, mais souviens-toi quand même que la plupart des "juste étudiants" ils bossent à côté même avec des emplois du temps surchargés, ils étudient beaucoup (c'est le propre d'un étudiant, quand même), sortent plus ou moins en fonction de leurs envies.
Tu sais, si tu stresses, si tu as envie de bien dormir et tout, c'est ton problème, si tu veux changer c'est dans tes cordes, arrête de te plaindre et agis.
Oui c'est plus facile à dire qu'à faire, mais ça fait des mois que je te lis et que tu te plains, mais à part te plaindre tu ne fais rien, et ça devient gonflant.
L'image que je perçois de toi est celle d'une petite fille gâtée pourrie qui ne comprend pas sa chance et crache dans la soupe. Si tu regardais un peu autour de toi, tu arrêterais deux secondes de te plaindre sur ton petit nombril pour constater que ok ta vie n'est pas parfaite, mais quelle vie l'est ? Au moins, tu as de quoi manger, tu fais des études bien perçues socialement, qui te plaisent même si elles te stressent, et qui déboucheront sur bien autre chose que l'ANPE (ce n'est pas négligeable en temps de crise notamment), tu as un appart' sur Paris, tu as un copain (avec qui tu choisis d'être contre vents et marées), tu as la possibilité de faire du cheval et de partir à l'étranger l'année prochaine.
Alors bon. Désolée mais cette fois, non, je ne compatirai pas. Et si je t'écris ça au lieu de me taire c'est parce que je trouve que tu pourrais être quelqu'un de vraiment bien, mais tu ne fais aucun effort. Je m'excuse par ailleurs de la potentielle violence de ce message.

anyia a dit…

j'en suis consciente. Mais si je pouvais changer, je l'aurai fait, crois moi. J'y arrive pas, c'est comme si j'étais bloquée en mode "blasée".

Anonyme a dit…

Coupine, qui es tu pour me voler ma réplique ? :) (non sérieux réponds, que je t'envoie un gâteau).

ENFIN un commentaire objectif, qui exprime ce que je pense, et ce qui, à mon avis, est le reflet de la vérité.

Je ne répèterai donc pas ce qui a été dit... mais tout de même, tu sais ce que j'en pense, A. Tout le monde regarde en arrière en se disant "pfff, plutot que d'avoir fait ça, j'aurais pu faire ca, et j'aurai pas gacher 2 ou 3 ans". Tout le monde se dit "pfff j'en ai marre de cette routine, je veux partir loin et vivre une vie hors du commun sans rien débourser". Mais tout le monde est conscient, au bout d'un moment, qu'il y a un temps pour les rêves, et un temps pour la réalité, à savoir les études chiantes, le boulot, les gens relou... que l'on va compenser avec des passe-temps agréables, un amoureux, des amis, une vie sociale chouette...

Le vide que créent nos aspirations les plus folles est comblé parce qu'on choisit de vivre pour de vrai, et ceci nous satisfait... ou non.

Tu te cantonnes dans une routine qui visiblement te déprime. Et tu tartines ta déprime dès que tu le peux, et que tu as une baisse de morale.

Il y a donc bien des choses à changer. Et ce sont des choses que tu es capable de changer, plutot que de te cacher derrière le bouclier un peu fragile du "si je pouvais changer je le ferai mais je peux pas".

A travers cette phrase, moi je lis "je sais qu'il y a des choses qu'il faut que je change en me foutant un coup de pied au cul, mais j'ai atteint un point de non retour, et changer maintenant bouleverserait tout, et je déprimerais encore plus".

Alors tu as 2 options : continuer ainsi et relativiser, assumer ton choix et vivre avec. Ou changer, et trouver ton juste équilibre.

BN

Anonyme a dit…

Je ne dirai pas grand chose parce que je dois bosser mais :

- l'argent ne fait pas le bonheur même s'il y contribue, donc c'est pas parce qu'on est gâté qu'on est heureux, je pensais que tout le monde le savait

- j'ai un bon job bien payé, un appart' à moi, des amis, une famille, un cheval et tout ce qu'on pourrait vouloir pour quelqu'un de mon âge (sauf un mec), et je ne suis pas forcément heureuse pour autant parce que y aurait pas mal de choses à changer

- je sais moi même très bien ce qu'il faudrait pour que je sois vraiment heureuse, et ça commence par changer de boulot, mais c'est pas comme si j'avais pas un appart à payer donc à l'heure actuelle je ne PEUX PAS changer, ou en tout cas pas aussi facilement qu'en un claquement de doigts, sinon ce serait déjà fait

On peut très bien vivre avec ses choix et les assumer sans être heureux pour autant !!!


Conclusion : on est pas forcément heureux tout en sachant pourquoi on ne l'est pas, mais ce n'est pas pour cela qu'on peut tout d'un coup changer les choses car ce n'est pas seulement une question de motivation pour se bouger les fesses. C'est une question d'environnement, de "globalité", parfois aussi de famille à gérer, qui fait qu'on est pas seuls au monde et qu'on ne peut pas faire toujours tout ce qu'on veut quand on le veut.

Anyia, pour les rebondissements et tout ça : commence par casser avec ton mec, ça te changera de ta routine d'engueulades et de pleurs, et tu verras la vie autrement (je sais que c'est pas simple et tu sais que je le sais très bien, mais crois moi, une coupure ça peut te faire énormément de bien, même si tu penses te remettre avec lui plus tard)

Et quant à "tartiner ta déprime dès que tu as une baisse de morale" : CONTINUES !! t'as bien raison. C'est trop facile de venir te dire qu'il faut pas le faire. Après tout c'est TON blog donc tu as bien le droit de marquer ce que tu veux, même si ça ne plaît pas à certaines personnes.
Après tout, c'est pas comme si c'était ton boulot de leur plaire.

Je m'arrête là parce que tu sais très bien ce que je pense de tout ça.

PS : je n'aime pas les gens qui jugent sans savoir et en se basant sur des morceaux de ta vie que tu choisis de dévoiler sans connaître le reste, donc ça me blase un peu ces critiques à tout va...

Anonyme a dit…

Crevette, je ne me permettrais jamais, mais alors JAMAIS de juger quelqu'un que je ne connais que par blogs interposés...

Mais voilà, Anyia est ma meilleure amie, et ce depuis 11 ans. Je l'aime comme une soeur, et je pense ne pas me tromper en disant qu'on se connait par coeur, le pire comme le meilleur. D'où le fait que je sois vexée par ton com.

Donc je te renvoie ta critique : c'est toi qui juge sans savoir, l'arroseur s'arrose, ca arrive.

Je me permettrais aussi de critiquer ton point de vue comme quoi : "On peut très bien vivre avec ses choix et les assumer sans être heureux pour autant". Sincèrement, je ne pense pas que ce soit un conseil à donner, et encore moins défendable. Quand il est possible de changer des choses dans le but de rebooster son moral et d'être plus en accord avec soi-même, je vois pas ou est le problème. Au contraire, je crois que c'est pour cela qu'on se bat dans la vie.

Je ne conseille pas du tout à A d'arrêter de parler de ses problèmes, j'ai juste mal au coeur de voir que ca fait l'objet de ses articles à peu prés 1 fois sur 3, et que parfois, au dela du simple coup de blues, c'est plus sérieux.

Enfin : "commence par casser avec ton mec, ça te changera de ta routine d'engueulades et de pleurs". Encore une fois, je pense pas du tout que ce soit la solution miracle.

Voilà, je suis pas là pour m'engueuler, juste pour rectifier le fait que je ne suis pas un "gens", et que je ne me base pas sur des "bribes".

BN

Anonyme a dit…

J'crois que coupine et BN ont tout dis... le pire ou ce qui est dommage c'est que A. le sait tout ça. après c'est l'éternel souci entre savoir les choses et agir pour changer. Mais tu l'auras le déclic, j'en suis persuadée, et enfin tu seras sereine.
Sinon pour ce qui est de ta playlist je te conseille Sia, chanteuse Australienne en plus.

Bisous !

Anonyme a dit…

Crevette : je sais très bien que l'argent ne fait pas le bonheur, mais tu remarqueras que quand tu ne peux pas manger à ta faim et que tu vis dans l'angoisse continuelle d'avoir l'électricité ou le gaz coupé les urgences apparaissent plus vite.
Contrairement à BN, je ne connais pas Anya personnellement, mais ça fait plusieurs mois que je lis son blog très régulièrement (et silencieusement), ce qui de fait ne me donne aucun droit. Le système des commentaires est libre, c'est tout...
Je n'ai pas cherché à être méchante du tout, je pense juste, très sincèrement, qu'en se posant et en relativisant ses soucis parfois on va mieux.
Je m'excuse si j'ai blessé qui que ce soit, j'avoue que j'ai sans doute été maladroite, il était tard quand j'ai lu et écrit ça.
Bon, je me retire... (mode jospin on).

Anonyme a dit…

@BN : je ne parlais pas de toi, mais de "Coupine"...
J'aurais eu plaisir à te rencontrer quand on a fait l'anniv d'Anyia au Barrio d'ailleurs ;)

Je ne donnais pas un conseil en disant le truc sur les choix, bien au contraire, je n'ai fait que reprendre une de tes phrases. Et dire que c'est pas si simple de dire "soit on assume soit on change". J'ai dit que c'était possible, je n'ai jamais dit que c'est une bonne idée, loin de là.
(incompréhension, ça arrive ;))

Je connais un peu Anyia car on a pas mal parler toutes les 2, l'air de rien, et en fait on a un peu les mêmes problèmes elle et moi, donc de tout ce qu'elle m'a dit, je pense pouvoir non pas juger mais comprendre. Comprendre qu'elle ne va pas bien, et que ce n'est pas en lui disant des choses qu'elle sait déjà que ça va aller mieux.

Et quand je lui dis de larguer son mec, c'est parce que moi je l'ai fait, pour mon propre bien, même si ça fait mal, même si on aime l'autre, parce que ça m'a permis de souffler et de reprendre un peu de liberté de mouvement. Et je pense sincèrement que c'est ce dont elle a besoin.
Evidemment ce n'est pas une solution miracle, mais ça lui ferait ça de moins qui pèse sur son moral.

Et je suis également triste de savoir Anyia triste, tout simplement parce que je l'aime bien, et que finalement je préfère que ce soit moi qui sois triste plutôt que les gens que j'aime bien ! :)


@Coupine : oui les commentaires sont là pour donner tous les avis qu'on veut, on est bien d'accord.
Mais ton exemple sur les factures, pour moi ce sont des problèmes "pratiques" et pas des problèmes "psychologiques".
Le problème des problèmes qui sont dans la tête, c'est que pour les résoudre, le fric ne suffit pas. Donc que Anyia soit pourrie gâtée ou pas, ça ne change rien au fait qu'elle peut très bien être déprimée pour tout un tas de raisons diverses, et je ne vois pas, du coup, en quoi relativiser par rapport au malheur des autres pourra l'aider plus de 2 minutes.
En tout cas moi, ça ne m'aide pas.

Anonyme a dit…

Moi je pense que le probleme vient, Anya, avec le fait que tu crees, comme beaucoups, des barrieres artificielles, et tu ne peut pas atteindre la serenite a cause des barrieres que tu as toi meme mises en place.

C'est ta vie, tu peux en faite tout ce que tu veux. Free will.
Tu fais partie des gens qui vont emmenager avec leur mec, acheter appart et voiture, et plus se torturer parce que la routine, c'est insupportable.
Mais qui vont se dire: j'ai un mec, un appart, une voiture, c'est trop tard!
Moi, outre mon expatriation, tres tot dans ma vie a Londres, j'ai decide que je n'avais plus envie de vivre avec mon mec au bout de 3 ans de relations (yes I can), on est quand meme reste ensemble (oui c'est possible).
Beaucoup plus tard j'ai eu un gros ras le bol de Londres, envie d'un gros chaboulement.
J'ai tout plaque: super job, colocation, mec pour m'installer a Barcelone ou je ne connaissais personne. J'ai trouve un autre bon job, j'ai passe une annee memorable, me suis fait plein d'amis.

A present je travaille en freelance. Le plan c'est de travailler 9 mois par an. Cet ete, je pars 2 mois au Costa Rica pour faire du consulting pour une boite que j'ai trouvee.

Comme quoi tu vois. Tout est possible. Mais laisse tomber les barrieres. Et ne t'attache JAMAIS aux choses materielles.
Des fringues, tu pourras toujours en racheter, tout comme la voiture. Et meme les amis, pleins de gens cools attendent de te rencontrer, aux quatre coins du monde.