12/31/2008

ya des jours comme ça...

Seule au volant de ma voiture, sensation de liberté face à cette mer et ce soleil au loin.
Sensation éphémère voire imaginaire, mais j'aime à y croire.
Cette envie de tout balancer et de partir à l'autre bout du monde, simplement à la recherche de moi-même.
Sans attache, sans lien.
Sensation d'être inatteignable, volonté de ne plus être atteinte.
Etre seule sans personne signifie ne plus pleurer à cause d'autres mais uniquement à cause de soi-même... Ce qui suffirait déjà amplement.
Seule face à la route, seule face à la mer, l'esprit vagabonde à la recherche d'autre, à la recherche de soi.
Mais ce même esprit répète inlassablement les mêmes choses, les mêmes insultes envers soi même, les mêmes scénarios que l'on voudrait tellement éviter.
Le film repasse, encore et encore. On ne peut pas se fuire soi-même, et pourtant, je le souhaite tellement.

Fuite de ses responsabilités, fuite de soi-même. Fuite de cet autre qui est devenu soi, et dont on a honte, tellement et désespérément honte.
Envie de tout recommencer à zéro.
A chaque fois cette blessure en soi comme si l'on avait perdu quelqu'un, toujours la même.

Cette envie incroyable de tout envoyer en l'air, d'envoyer sa vie en l'air, d'envoyer sa vie dans le décor.
Parce que finalement, si je n'étais plus là, ce serait plus simple. Pour moi, pour eux, pour tout le monde.
Fatiguée de rechercher des réponses en vain qui n'existent pas.
Fatiguée de toujours être déçue, d'être déçue par soi-même.

Et cette tête qui pense, qui pense... Des pensées qui filent à 100 à l'heure, toujours plus noires.
Tentative de changement, d'amélioration. Toujours de toutes mes forces, et toujours vaine.
A chaque fois, retour à la case départ, toujours un peu plus meurtrie, toujours un peu plus atteinte.
Toujours en décevant quelqu'un. L'être aimé, ses amis les plus chers.
Toujours sincèrement désolée, mais ça ne suffit plus. Trop facile.
Un jour je serai à terre, seule face à moi même. Et je l'aurai bien mérité.
Je me bats je ne sais même plus pourquoi, car je sais que ce scénario reviendra à chaque fois. Je ne peux pas le fuire, mais je ne veux pas l'accepter.
Changer.
Il y a des jours comme ça où l'on voudrait juste retourner en arrière et changer les choses, où l'on aimerait être quelqu'un d'autre pour pouvoir éviter ces défauts que l'on déteste, où l'on a juste envie de se faire du mal tellement on a honte de soi, où notre tête pense tellement de choses que l'on a juste envie de la fracasser contre un mur, où l'on a juste envie de disparaître tellement on se déteste, tellement on haït cet être, ce que l'on es, ce que l'on fait et ce que l'on représente.

Je suis dans un de ces jours là.




Mais quand même, happy new year everyone.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Tous mes voeux Anyia. @ +++