4/24/2008

être ou ne pas être.

Je vais mieux, je suis d'attaque pour mettre de nouveaux posts.
souvent, je regrette de ne pas faire partie de la jeunesse huppée de notre pays.
Je les cotoîe pas mal, je vais sur leurs blogs, etc.
Leurs vies sont remplies d'aventures, entre la drogue, l'alcool, les sorties en boîtes branchées et les voyages dans les villes de riches (Cannes, Deauville, etc), ou même autour du monde (New York, Los Angeles, Milan, Rome, etc).
Je ne dis pas que je veux être une névrosée, ce côté de la chose ne m'intéresse pas.
Me bourrer tous les soirs, me défoncer le nez à la cocke, non merci.
Mais, avoir de la thune, pouvoir partir où je veux quand je veux, vivre ou être témoin des histoires rocambolesques dans le cadre de mon taf (avec pleins d'histoires de cul entre collègues, de coups de putes entre commerciaux, etc), oui, ça ça me branche.
Avoir une vie à 100 à l'heure, sortir, rigoler, profiter, sansse soucier des problèmes de devoirs à la maison, de temps qui manque, et surtout des problèmes d'argent, ça ça me branche vraiment.
Je suppose que ce n'est qu'une utopie que de s'imaginer cette vie pour eux, parce qu'en moyenne ils sont surtout de gros névrosés de la vie, qui ont un mal de vivre clair, notamment parce que leurs parents n'étaient pas présents.
Les miens sont présents, enfin ma mère est présente, voir même beaucoup trop. Et mon père, bin il se rend compte qu'il a un peu foiré en tant que père.
Et leur vie de couple est déprimante de tristesse, en prime.
C'est pour ça que parfois, j'me sens pas si loin de ces jeunes des quartiers riches, parce que moi non plus j'suis pas loin de la névrose.
Au moins la mienne est positive : je ne fume pas, je ne bois pas, je ne me drogue pas.
1) parce que j'aime pas
2) trop peur de ce qui pourrait arriver, de ce que je pourrais dire, penser ou faire.
Peur de lâcher prise, peur de perdre le contrôle des choses. Depuis que je suis en Australie, ça va beaucoup mieux, mais pour combien de temps? Est-ce que j'arriverai à rester comme ça quand je rentrerai en France?
Paris est une ville de stressés, ya moyen que tous les progrès effectués ici partent en fumée de retour à Paris.
En plus, il reste toujours la question de savoir si je suis à ma place, si mes études me conviennent, si je suis pas plutôt faite pour rester sur mes chevaux, enseigner l'équitation, et me faire du fric sur le dos de ces gens pétés de thunes...
Faire partie d'eux, ou profiter d'eux.
Ahah. Toute ma jeunesse, je me suis dit que je ferai de grndes études pour infiltrer le monde huppé et le "pourrir" de l'intérieur. Finalement maintenant la question se pose si je ne suis pas simplement comme eux.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Je n'ai pas posté sur mon blog depuis 3mois, et toi tu viens me le réveiller...

Prépare toi à subir la colère du monsieurf courroucé, AH! AH! AH! (ceci est un rire démoniaque)

Si je comprends bien maintenant, grâce à toi , ou à cause de toi, j'ai une lectrice en Australie. Ben flute alors. Pour la peine je risque de venir t'embêter sous msn, NA!