Bon, que dire.
Ce week-end a été blindé, et riche en émotions.
Samedi j'ai fait quelques courses pour l'équitation, je me suis refait ma couleur, et le soir festival du sakifo. Grosse engueulade d'ailleurs avec Raoul par rapport au coiffeur avant le festival qui soit disant nous mettrai en retard, au final c'est moi qui poireaute et c'est en aucun cas de ma faute si on est en retard. je tape ma crise, je m'affiche et l'affiche lui devant ses potes avec mon caractère de merde, bref, c'est la fête.
Finalement je me calme, je prends sur moi, un concert de calie plus tard ça va mieux (ça défoule) (et puis ses paroles sont d'une tristesse...)
Tout va mieux, une crise de plus, un de ces quatre va quand même falloir que j'apprenne à me contrôler. En Australie, je m'étais calmée ce côté. Pourquoi? Parce que les gens sont optimistes là-bas, et j'en ai enfin rencontrés qui croient en moi. Que j'ai déçus (parce que de toute façon je ne sais faire que ça, décevoir les gens), mais pas au point de m'en vouloir, au point au contraire de voir que je peux faire mieux.
Aujourd’hui, back to France, retour à la case départ sans gagner 20 000Frcs. Exactement ce que je redoutais.
Les crises de nerf de ce genre, c'est plus fort que moi, ça bouillonne en moi, il faut que ça sorte. Impossible de me tenir. Je suis comme un volcan en éruption. Il faut que ça sorte, une fois que c'est sorti, ça se recalme tout seul. Et je redeviens toute miel.
j'ai une certaine tendance à exploser quand on me prend pour une sous merde, plus simplement quand on me prend pour une conne ou qu'on me sous estime. Vous avez vu hancock? je réagis un peu comme lui quand on le traite de gros con (d'ailleurs j'ai bien aimé le film, mais putain quels doublages en français de merde!)
Ca s'appelle un complexe d'infériorité? Oui. Effectivement.
Ma psy m'attend en septembre pour remédier à ça. Parce qu'entre mes kilos que j'assume pas, et en fait tout moi que j'assume pas, c'est gênant. Pour réussir dans la vie (sur tous les niveaux), et pour vivre tous les jours.
Avec un tel fardeau la recherche du bonheur tu te la mets dans le fion bien profond.
Bref.
Ce festival a été énormissime, avec un Calie déjanté, et un chanteur de Dionysos dé-chaî-né.
Il a sauté partout pendant 2h, je me demande toujours ce qu'il a pris avant pour être autant à bloc pendant 2h.
Un slam juste mémorable, aller-retour jusqu'à la cabine de la régis. Ce mec est FOU.
j'ai surkiffé, ça m'a rappelé le bon vieux temps du lycée où je me faisais concert sur concert quais tous les week-end.
Quelques photos pour votre plus grand plaisir =)
Ca m'a fait réfléchir aussi. Je me suis revue à cette époque, à 15-16ans (15 ans : mon premier concert des uncommonmenfrommars, inoubliable), pleine d'espoir par rapport à l'avenir.
En équitation tout d'abord, où j'espérais faire de la compétition en officiel. Tombé à l'eau.
Les études ensuite, je me voyais à l'X, et faire d'ailleurs également des grands concours d'équitation avec cette école prestigieuse. DMC, je suis à l'ESTP, et je ne fais aucun concours prestigieux parce que les cours d'équitation de l'ESTP sont pas compatibles avec mon emploi du temps de ce double cursus de merde. Et de toute façon je monte comme une merde.
Les perspectives de carrière également : je me voyais sortir d'une école d'ingé prestigieuse, je saurai ce que je veux faire dans la vie, un diplôme d'ingénieur option architecte en poche, avec le monde qui s'offre à moi.
Les perspectives de moi-même enfin : être mince, sûre de moi, ayant enfin pu développer mes qualités artistiques en école : chanteuse d'un groupe, faire du théâtre, reprendre le dessin... j'ai rien fait de tout ça.
les perspectives amoureuses pour finir : l'homme parfait dans une histoire d'amour parfaite.
Donc en gros, le bilan de tout ça? Rien. j'ai rien réussi à réaliser.
Je ne suis pas à l'X, je ne suis pas championne d'équitation, le double diplôme j'en chie pour l'obtenir et j'en suis encore loin, je suis grosse, j'ai pas confiance en moi, j'ai rien fait de tous mes projets artistiques.
J'ai un homme (une seule hcose que j'ai réussi à avoir), mais c'est laborieux d'entretenir une relation durable. Et puis je n'y mets pas vraiment du mien parfois (et je ne m'en rend compte qu'après, évidemment)
J'ai le sentiment d'être une grosse ratée et plus je veux changer les choses, moins j'y arrive. C'est comme si le sort s'acharnait sur moi. Ou alors que je m'autocensurait moi-même, que je me coulais moi-même. Je suis ma propre ennemie.
je rêve de pouvoir monter à cheval bien et faire de bons résultats en compétition, je rêve de retrouver mon coup de crayon d'antan (et ma minceur d'antan aussi), je rêve de savoir ce que je veux faire dans la vie, je rêve de beaucoup de choses en fait.
Mais je ne fais que rêver. Et rien ne se réalise.
Il m'arrive souvent de rêver de ma propre mort, même parfois quand je suis éveillée. Exemple hier : je suis au volant de ma voiture en rentrant chez moi, je croise un accident grave. Dnas un virage, un mec a fait un tête à queue (pluie + virage serré + vitesse = chaussée glissante et tête à queue), et un autre mec qui arrivait se l'est pris en pleine gueule en sortie de virage. J'ose pas imaginer l'état des mecs quand je vois la gueule des voitures.
Et d'un coup, le scénario de choc frontale, de chute dans une ravine, ou de prise d'un arbre dans la gueule apparaît devant mes yeux et me secoue d'un spasme. Des sueurs froides, l'adrénaline et les larmes qui montent, crise d'angoisse. Je me calme vite, j'ai appris, à force.
Et parfois, c'est même une envie en moi que de tester d'avoir un accident grave, pour voir. Pour voir quelles conséquences. Sur ma famille. Sur mes amis. Sur les autres. Voir s'ils s'inquiètent. Voir, simplement voir.
J'avais déjà ces envies compulsives quand j'avais 5 ans et que je voulais ouvrir la porte de la voiture quand on était sur l'autoroute. Pour voir.
J'ai une volonté de fer, et j'ai toujours réussi à me tenir. Et je sais que je ne le ferai jamais, parce qu'il y a quand même des choses dans cette vie que je ne veux pas perdre : mes chevaux, et mon homme. Ma famille aussi, mais ils m'en ont fait pas mal voir de toutes les couleurs, qu'au final j'aime bien les voir mais à (toute) petite dose.
C'est aussi pour ça que l'alcool me fait peur. Qui sait quelles conséquences elle pourrait avoir sur moi... je suis plutôt heureuse de détester le goût.
je me demande bien où et comment je vais finir, tiens.
Demain vous aurez droit à un billet plus sympa et marrant, promis.
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Il y a 9 mois
11 commentaires:
En même temps c'est rassurant de voir que d'autres ont les mêmes problèmes que nous.
C'était très sensible et je me suis retrouvé dans ce texte. Je ne serais pas de très bon conseil, mais les choses (pas toutes) finissent par arriver. @ +++
Bah je rejoinds un peu beaucoup le commentaire précédent...
C'est un peu dur de donner des conseils quand soit même on a déjà du mal à les appliquer alors je fermerai ma bouche.
Mais sinon t'es dans une école d'équitation? C'est cool ça!
bon et ta bannière bordel, t'attends quoi pour la changer!!
Calie ? Cali non ? Je doute.
Et y a vraiment des gens qui rêvent de rentrer à l'X ??
Ben mince alors.
Les rêves, c'est vraiment plus ce que c'était.
@ nikholas : tu me la fais ma nouvelle bannière?
@ will : 1) A POIIILLL (prend exemple sur PJ)
2) l'X, c'est l'école polytechnique, ignard.
Euh, mignonette, je sais très très bien ce que c'est l'X, faut pas déconner :)
MAIS pour moi les gens qui rêvent d'y rentrer, c'est juste des dingues. Pas des doux, en plus.
Genre comme les gens qui rêvent de rentrer à l'ENA.
Brr. Ca fait froid dans le dos.
Ou HEC tiens. Brr bis.
euh, disons qu'avec un père et un frère polytechnicien, t'es un peu formaté pour.
Et pourquoi que toi les grandes écoles ça te fait pas kiffer?
Parce que souvent -mais pas tout le temps, soyons clairs- elles vont amener un esprit de corporation et un élitisme que j'apprécie moyen moyen.
Pour faire court.
Bienvenu dans mon monde. Mon papa m'a toujorus reproché de ne pas être première de la classe (même si j'étias 2e).
Mais oui, tout le monde n'est pas comme ça, mon frère ne l'est pas.
Enfin moi j'y allais pas pour ça.
pardon, je ne VOULAIS pas y aller pour ça. J'y suis pas allée de toute façon lol.
Alors pourquoi avais-tu envie d'y aller ? Ca ça m'intéresse :)
Pour avoir un avenir qui me laisse le choix de ce que je veux faire. Un avenir sans problème d'argent qui m'assure l'équitation toute ma vie.
Un avenir avec le moins de nuages possible niveau boulot et argent, en gros. Un bon boulot que j'aime, et de l'argent pour pouvoir me payer mes distractions auxquelles je tiens tant pour survivre... (équitation et ski, en gros).
Un avenir où mon père me lâche la grappe, aussi. Mais ça c'est annexe.
Je sais pas si ce sont les meilleures raisons du monde.
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